Les contributeur.rices
Louise Aleksiejew, Saint-Ouen
Née en 1994, Louise Aleksiejew est diplômée de l’École Supérieure d’Arts et Médias de Caen depuis 2016. Polymorphe, sa pratique se déploie en dessin, céramique, textile et bande dessinée, pour venir interroger les codes de la narration et les systèmes de représentation, tendus entre héritage et revisite. Depuis 2014, elle travaille également en duo avec Antoine Medes, lui aussi artiste plasticien ; ensemble, ils mettent en scène la collaboration artistique comme un jeu.
Samuel Arnaud et Patricia Couvet, Bruxelles
Samuel Arnaud a étudié la photographie à l’École de Condé de Lyon et à la Cambre à Bruxelles. Son travail, d’abord documentaire, est aujourd’hui tourné vers une réflexion sur l’image et ses significations. Il est aussi cofondateur de Filtreditions, maison d’édition portée sur l’art contemporain. Son travail a été exposé à Lyon et à Bruxelles.
Patricia Couvet a étudié l’Histoire et l’Histoire de l’art à Strasbourg et Berlin avant une première année de Master en Histoire culturelle à Paris 1 Panthéon-Sorbonne et une deuxième en Gestion du Patrimoine culturel. Après des expériences dans des institutions culturelles et galeries (BOZAR, MAMCS, Templon, Immanence Paris...), elle a rejoint le Kabinet (artist-run space à Bruxelles) où elle a été commissaire d’une exposition sur le design social.
Nicolas Bailleul, Paris
Né en 1991, Nicolas Bailleuil est diplômé de la HEAR. Graphiste et artiste plasticien, il réalise des films et d’autres dispositifs narratifs dans lesquels il explore les terrains de l’intime à l’ère des réseaux connectés. Il s’intéresse notamment aux nouvelles pratiques amatrices, utilise et détourne leurs outils de captation et investit leurs espaces de diffusion et de rencontre. Nicolas documente, fictionnalise et fait le récit de ses explorations. Il s’apprête à entrer en Master de Cinéma anthropologique et documentaire à l’Université de Paris-Nanterre.
Alban Benoit-Hambourg, Paris
Né un 28 septembre à Falaise, Alban Benoit-Hambourg est titulaire d’une Licence de Lettres Modernes, et d’un Master d’Esthétique. En parallèle, il a suivi toute la formation de l’École du Louvre, et y étudie aujourd’hui en thèse de doctorat la représentation de la catastrophe aux XVIIIe et XIXe siècles, ou la construction picturale de la tragédie naturelle, sous la direction de François-René Martin. Ses communications et publications concernent aussi le cinéma, le jeu vidéo ou encore le manga, jamais bien loin de ses amours premières que sont les expériences limites, les expressions de la folie, ou encore les invocations de monstres.
Pauline Bordaneil, Bruxelles
Commissaire d'exposition et autrice, ses recherches s'articulent autour du langage, de l'identité et des rituels. Travaillant essentiellement avec des artistes de sa génération, son souhait est de dynamiser les relations entre l'art et son public. Dorénavant installée à Bruxelles, elle a rejoint l'association Rectangle qui participe à la circulation et à la monstration d’œuvres dans l'espace public. Elle est également co-fondatrice de ZiZiR Éditions, une association dédiée à la poésie.
Boulc’h & Schosseler, Paris, Metz et Bruxelles
Charlotte Boulc’h et Lucie Schosseler sont toutes les deux diplômées de l’ESAL et travaillent en duo depuis 2016. Artiste-chercheuse, Charlotte est doctorante en Art et Sciences de l’art à l'Université d’Aix-Marseille, en collaboration avec l'ArBA-EsA et mène ses recherches autour de la représentation animale dans l’art actuel. Lucie est sculptrice, spécialiste des techniques de maquillage effets spéciaux, formée à l'école Métamorphoses de Strasbourg. Passionnées de science-fiction et de chimères, elles observent attentivement le présent et conçoivent des récits potentiels nous projetant dans un futur inquiétant car révélateur.
Camille Brasset, Strasbourg
Diplômée en Design graphique, Camille Brasset est graphiste au sein du collectif Paye ta charte ! qu’elle a cofondé en 2017 à Strasbourg avec Sabrina Kimmich. Illustratrice amatrice, elle aime expérimenter les techniques avec une préférence pour le papier découpé, les formes simples et une palette réduite. De ses coups de cutter précis naissent des images épurées, duels iconiques ou paysages idylliques qui invitent à prendre le large.
Clément Brugger, Lille
Diplômé des Beaux-Arts de Nancy en 2017, Clément Brugger a ensuite passé six mois à l’atelier Design du livre et du papier à la Cambre de Bruxelles. Aujourd’hui installé à Lille, son travail prend le plus souvent sa source dans des images préexistantes. Il expérimente différents procédés : fragmentation, remontage, superposition, déplacement, altération, assemblage, etc. Il envisage ces représentations comme des formes manipulables, s'intéressant à la fois à leur contenu, leur mode de fabrication et de diffusion, mais également à leur matérialité.
OPJ Cyganek et Julie Poulain, Paris
OPJ Cyganek et Julie Poulain, tous deux diplômés de l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy, forment un duo depuis 2011. Différents et complémentaires, ils aiment prendre à contre-pied les attentes du public en jouant sur des motifs comme le genre, le couple ou les rapports de force. Leur travail s’articule autour de trois pôles : actions, images et objets. Des performances et photographies dans lesquelles ils se mettent en scène, notamment autour de la thématique du rapprochement et de la séparation des corps, mais aussi des objets, souvent créés à l’issue de résidences dans des écoles, dont la fragilité contredit l’usage premier. Depuis 2015, ils participent à l’organisation de « Scène Ouverte », série d’événements autour du geste et de l’action.
Agathe Dananaï, Manchester
Née en 1991, Agathe Dananaï a étudié à l’académie des Beaux-Arts de Tourcoing puis à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles d’où elle sort diplômée de la section Illustration en 2014. En 2012, elle cofonde Brussels Art Department (BAD), un artist-run space regroupant de jeunes artistes et curateurs indépendants. Dorénavant installée à Manchester, elle continue d’y explorer les histoires troubles liées à l’enfance et à l’adolescence dans de fines illustrations au rotring ou aux feutres. Ses dessins ont notamment été publiés dans 24h01, revue de grand reportage belge, Défi Sud ainsi que dans nos deux premiers numéros.
Blandine Denis, Paris
Après des études en Musique et Musicologie à Paris, il manque quelque chose à Blandine Denis, qui a toujours dessiné. Elle intègre alors les Arts Décoratifs de Strasbourg en section Illustration, dont elle est diplômée en 2015. Elle a ensuite enseigné le dessin à Strasbourg pendant deux ans. Elle participe désormais à divers projets et événements autour de l’illustration et de l’édition et s’est réinstallée à Paris où elle s’attelle à ses projets personnels. Sa patte : la spontanéité du dessin d’enfant. Ce qui l’inspire : ses émotions, les lieux qu’elle traverse et les gens qu’elle rencontre.
Clotilde Deschamps-Prince, Marseille
Clotilde Deschamps-Prince habite à Marseille au soleil et travaille à l'ombre dans son appartement-grotte. Quand elle ne teint pas du tissu avec du chou rouge et des pelures d'oignon pour en faire des sculptures molles, elle fait des dessins et des playlists à thème sur YouTube. Elle aime beaucoup s'immiscer dans les failles des falaises où elle se promène, les pluies de pétales de rose et le féminisme-queer.
Romain Dieudonné, Nancy
Après quinze ans de loyaux services au sein de diverses compagnies lorraines, Romain Dieudonné découvre enfin sa vocation pour le spectacle et crée Astrotapir en septembre 2014, une compagnie dont le travail se fonde sur le langage et l’hyperventilation pulmonaire. Comédien, auteur, improvisateur, il sait faire de la marionnette avec la main gauche, se battre en duel tout seul et écrire plus vite que son ombre. Depuis 2014, il devient régulièrement Ludovic Füschtelkeit, personnage omniscient, notamment auteur de L’Encyclopédie des méconnaissances.
Bruno Grasser, Strasbourg
Après des études en Design graphique, Bruno Grasser a intégré l’École des Beaux-Arts de Montpellier puis l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg où il obtient son diplôme en 2014. Depuis, il poursuit une démarche protéiforme nourrie par la culture populaire et fortement inspirée par la science-fiction et ses enjeux critiques. Ses installations, sculptures ou photographies donnent à voir des situations témoignant d’un monde en perdition. Installé aux ateliers du Bastion XIV à Strasbourg depuis 2016, il est actuellement en résidence à Hô Chi Minh-Ville dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut français du Vietnam.
Célin Jiang, Strasbourg
Née en 1993 à Paris, Célin Jiang sort diplômée du master Art groupe Phonon de la HEAR avec les félicitations du jury en 2018. L’artiste se présente comme née du flux migratoire et enfant d’Internet. Visuelle ou sonore, en solo ou en collectif, sa pratique est protéiforme : elle participe à des performances sonores, édite ses projets sous la forme de livres d’artistes, peint des fresques murales ou expose ses images dans des présentoirs JC Decaux.
En 2018 elle participe à la performance Sororité 联谊会 qui interroge la place de la femme multiculturelle ainsi qu’au Femfest. Pour elle, l’art est un vecteur de changement social.
Amélie J. Nivet, Strasbourg
Diplômée des Arts Décoratifs de Strasbourg en 2014, Amélie J. Nivet traque avec rigueur une beauté singulière dont elle raffole. Elle s’en saisit à la rencontre des mots, des couleurs, des goûts, des odeurs, des images et des objets. D’étrangeté et de mordant elle parsème son travail comme de sel et de poivre, où toujours la créativité prévaut. Elle écrit, fait du stylisme et du conseil créatif en free-lance.
Clément Philippe, Montpellier
Artiste plasticien, Clément Philippe obtient son DNAP en 2014 puis son DNSEP en 2016. À travers ses oeuvres, il cherche un écho plastique à des problématiques actuelles, et s’intéresse notamment aux effets et produits de l’industrialisation. L’essentiel de son travail porte sur le degré de chaos d’un système (entropie) ; défauts, accidents, rebuts du système industriel à partir desquels il recherche une forme poétique, afin de combler les failles. Il privilégie toujours les matériaux et médiums en lien avec le sujet qu’il traite. Son approche de l’art contemporain a été influencée par les manifestes de l’artiste Gustav Metzger.
Hélène Thiennot, Schiltigheim
Née en 1988, Hélène Thiennot est diplômée de l’École des Beaux-Arts d’Épinal et des Beaux-arts de Metz. Elle explore différents médiums tels que le dessin, l’édition ou la gravure qui enrichissent sa pratique centrée sur la photographie argentique. Contemplatif et poétique, son travail s’articule autour de la notion de trace et de mémoire. Considérant notre environnement comme une extension de nous-mêmes portant les indices de notre passé, elle cherche à retrouver le « spectre réel » grâce à l’image. En 2017, elle a participé au programme « Perspectives » de la galerie La Chambre à Strasbourg. Son travail a également été exposé à Paris, Metz et Meisenthal.
Adrien Weber, Strasbourg
Après des études de Droit à Strasbourg, Adrien Weber prend le parti de voyager à Glasgow, puis à Berlin où il se consacre à sa passion : le dessin. Autodidacte, il décide d’en faire son métier de retour en France et autoédite ses dessins et carnets de voyage. En 2017, il fait partie de la sélection Jeunes Talents d’Angoulême avec sa bande dessinée Faire père. Pour questionner et approfondir son travail, il intègre la HEAR à Strasbourg en section illustration où il repense actuellement sa pratique, de manière collective.