Les contributeur·rices
Amélie Bernhard - Strasbourg
Amélie Bernhard est née à Strasbourg, rue Molière. Depuis toujours, elle aime lire et inventer des histoires. Diplômée d'un master de lettres à la Sorbonne (Paris IV), elle enseigne le français et écrit des nouvelles ; aime lire et cuisiner ; le féminisme et la photographie
Lulla Clowski - Strasbourg
Poète fantôme. Vit et travaille actuellement à Strasbourg. Une écriture émotive coincée dans un éternel parfum d’adolescent, un désir de mort kitsch gonflé de pop culture et de nostalgie douloureuse. Ses obsessions : le corps-coeur, les métamorphoses, la vie et la mort numérique, la fabrique des fantômes. Elle aime faire des poézines et autres objets bizarres avec Vladu Éditions.
Clara Denidet - Cosne-sur-Loire
Diplômée de la HEAR en 2014, Clara Denidet est plasticienne et autrice. Son travail tient autant de la recherche anthropologique que du bricolage empirique. Son attention se porte sur ce qui peut passer inaperçu : des tactiques du langage, des rituels inconscients, des fonctions détournées. Les images, les objets-sculptures et les installations qu’elle construit cherchent à traduire ces observations, à se faire outils et prétextes aux échanges de savoirs, de récits. En 2021, elle présente RÆBOUTER, une exposition personnelle accueillie au CEAAC à Strasbourg, qui coédite avec l’Institut français de Stuttgart Façons de faire, un recueil d’images et de textes issus de ses recherches.
Léa Djeziri - Marseille
Léa Djeziri est une artiste-autrice-couteau-suisse originaire du Grand Est, résidant aujoud’hui à l’Atelier des Héro.ïnes de Marseille. Son travail, caractérisé par une peur de l’ennui manifeste, adopte des formes variées et évolue au gré des projets. Diplômée en 2013 de l’ESAL d’Épinal, elle publie ses premiers albums jeunesse avant de poursuivre ses études à la HEAR de Strasbourg en option « didactique visuelle ». En 2019, elle publie sa première bande dessinée au sein du collectif féministe tunisien « Shift », marquant ainsi le début d’une longue histoire d’amour avec la BD. En parallèle, elle poursuit son travail de peinture, réalise des fresques murales, mène des projets de micro-édition et dessine pour la presse ou l’événementiel culturel.
Camille Frank - Auzon
Originaire d'Alsace, Camille est diplômée en littérature anglophone et en communication. Passionnée de pop culture, elle aime se questionner sur les mystères de l'univers et développer des obsessions passagères pour des sujets éclectiques. Les derniers en date : la fabrication de sirops de plantes, les romans de Joyce Carol Oates et les replays de Question pour un Champion. Après nombre de déménagements et de multiples virages professionnels, Camille coule enfin une vie paisible dans un village d’Auvergne où elle a récemment ouvert un petit café-bar bucolique, le Café des Simples.
Gabriel Henry - Saint-Gratien
Gabriel Henry est né en 1986. Il a publié dans une trentaine de revues et anthologies collectives, en France, au Canada et en Roumanie. Son premier recueil, Chair-Ville, est paru en février 2019 aux éditions de l’Atelier de l’agneau. Il a fait partie de la sélection pour le Prix CoPo des lycéens 2020. Son second recueil, humain juste humain, est paru en décembre 2020, à l’Atelier de l’agneau également.
Diane Hymans - Bordeaux
Diane Hymans est artiste photographe, vidéaste et collectionneuse d’images. Elle commence par étudier l’Histoire de l’Art et la Photographie à la Sorbonne avant d’intégrer l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 2015 et d’en être diplômée en juin 2018. Son regard s’intéresse particulièrement aux représentations du végétal employé comme motif et comme ornement ainsi qu’à l’image du féminin. Son travail porte une attention particulière à déconstruire les clichés qui les assimilent à la fragilité ou à la mièvrerie pour réaliser des projets hybrides, déplaçant les frontières entre le commun et l’inattendu, entre le vivant et l’artefact.
Zad Kokar - Strasbourg
Né en 1988 à L’Isle-Adam, Zad Kokar vit et travaille à Strasbourg. Il se partage entre l’illustration, la bande dessinée et la musique. Son style graphique influencé par Gary Panter, Julie Doucet et Mark Beyer se caractérise par une écriture spontanée et expérimentale. Entre 2010 et 2014, il fait partie du collectif Psoriasis. Depuis, il a publié plusieurs fanzines, graphzines et albums de bande-dessinée chez les éditions Gargarismes, La Corde, Arbitraire et Papier Gâchette. C'est chez Petite Nature (structure cofondée en 2020 avec sa Garance Coquart-Pocztar), que voit le jour la bande dessinée expérimentale Tozzy élaborée entre 2015 et 2020... Il fait également partie de plusieurs projets musicaux : Année Zéro, Zad Kokar & les Combi Beyaz, Sida, etc.
Inès P. Kubler - Strasbourg
Formée dans le champ des arts appliqués : communication visuelle et design à l’Académie Charpentier - Paris ; peinture décorative à l’Institut Van der Kelen - Bruxelles, c'est au hasard d’une expérience professionnelle chez un médecin prothésiste qu’Inès P. Kubler réalise sa première sculpture et rencontre son matériau de prédilection : la cire. Par des assemblages qui se jouent des incompatibilités physiques des matériaux, ses sculptures développées en séries, sondent la surface apparemment neutre des objets domestiques pour dévoiler les passions secrètes qui les habitent. Après des expositions collectives à la Kunsthalle de Bâle et au CEAAC à Strasbourg, son travail rejoindra le CAC La Traverse à Maison Alfort pour l’exposition inaugurale de la saison 2021 : Corps nouveaux.
Céline Marin - Nice
Diplômée de la Villa Arson à Nice et de l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence, Céline intègre le Pavillon Bosio à Monaco pour un post-diplôme, suivi de sa première exposition personnelle à la galerie 11 Columbia. Depuis, ses nombreux projets réalisés à travers l’Europe témoignent de son goût avéré pour un surréalisme joyeux. Puisant ses sujets dans la vie quotidienne - les cortèges, la randonnée, la baignade ou la chasse - elle collecte des images dans des magazines, des cartes postales, des articles scientifiques et photographies personnelles puis tente des greffes contre nature. En résultent de petits personnages épinglés sur des feuilles blanches, sans décor, et dont l’accoutrement témoigne d’une activité étrange. Les univers s’entrechoquent et donnent à voir un ensemble non fini de tribus bizarres.
Michel Meyer - Strasbourg
Michel Meyer est né en 1968 à Strasbourg dans un joyeux bordel plein de couleurs. Il a étudié l’électricité puis la musique puis le cinéma. Est devenu cinéaste, a fait quelques films, et, à la faveur de quelques rencontres avec des pointures de la littérature, s’est mis à rater encore rater mieux, avec la matière mystérieuse des mots. Ainsi il publie depuis une quinzaine d’années dans diverses revues et fanzines tels que Ouste, Revu, Desseins, Festival Permanents des Mots, ou encore l’Air de Rien, des textes à caractère poétique.
Alice Millau - Strasbourg
Alice a 25 ans et est originaire de Paris. Récemment diplômée de la Haute école des arts du Rhin, elle vit et travaille en tant qu'illustratrice à Strasbourg. Paysages rocheux ou industriels, peuplés d'architectures et de statues ; ses images sont silencieuses et contemplatives. Le décor, son thème de prédilection, est souvent hissé au rang de personnage principal dans ses récits.
Pauline Monteiro - Passage East (Irlande)
Diplômée d’un doctorat en anthropologie sociale et ethnologie de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (Paris), Pauline Monteiro a pour domaine d’expertise la transnationalisation des religions afro-brésiliennes (religions syncrétiques alliant catholicisme, rites amérindiens et croyances africaines) en Europe centrale. Aussi, ses thématiques de recherche s’articulent autour de la question des formes de consommations et d’économies liées à ces pratiques religieuses adaptées au contexte européen.
Lucie Morel - Montreuil
Lucie est fascinée par les gens. Elle s’amuse souvent à imiter les autres et a très tôt ressenti l’envie de les dessiner, comme pour se les approprier. Cette envie est devenue un réflexe et le dessin un rituel, ce qui la pousse à entrer aux Beaux-arts de Metz dont elle sort diplômée en 2016. Cette expérience lui fait comprendre que si elle veut dessiner, c’est avant tout pour raconter. Le fil qui sépare le beau du laid, l’acceptable de l’inacceptable, la normalité de la folie est une corde sensible qui la passionne et la questionne beaucoup. À partir de quand peut-on dire qu’une chose « ne se fait pas »? À quel endroit du baromètre devient-on fou ? Qui décide des baromètres ? Son travail actuel interroge les manières de raconter la question du trouble mental par le dessin.
Fanny Orgé - Strasbourg
Fanny Orgé a fait ses études à Nantes dans une petite école qui ressemblait à un atelier, où elle a eu l’occasion d’aborder diverses facettes de l’image. Après son diplôme elle s’est tournée vers l’édition et particulièrement dans la bande dessinée indépendante, avant de revenir vers le dessin pour développer son univers graphique à Strasbourg. Son dessin varie avec sa destination : pour raconter une histoire, communiquer un message, ou bien diffuser une ambiance, elle joue avec les aplats de couleur ou bien s’immerge dans les nuances de crayon. Aujourd’hui elle travaille pour développer son activité à la Maison Rose, un tiers-lieu en construction à Koenigshoffen.
Émilie Pierson - Metz
Née en France et d’origine bulgare, Émilie Pierson cherche à saisir et déconstruire une nostalgie ressentie vis-à-vis de la Bulgarie, mais ressent également un besoin de s’y ancrer. Ses installations protéiformes mettent en lumière des récits mêlant l’histoire individuelle et collective. Les images, objets, sculptures et récits interrogent les traditions et croyances populaires, religieuses ou encore politiques et leurs évolutions dans notre société contemporaine.
Marius Segond - Paris
Marius Segond est un jeune illustrateur qui réside à Paris. Mis à part sa passion pour la réparation des vieux vélos, il a récemment décidé de se consacrer entièrement à l’illustration et dessine des petits strips humoristiques ou des affiches sur des thèmes comme l’univers ou l’écologie. Très attiré par les romans graphiques et la BD indépendante, il travaille actuellement sur plusieurs projets de bandes dessinées.
Félix Shinera - Paris
Félix est né dans le 13e arrondissement de Paris le 30 juillet 1987 à 14h30. Il y a passé un bac STI avant de quitter sa ville natale pour Strasbourg en 2005. Il fait un Master en Illustration à la HEAR puis va à Bruxelles où Félix Meunier devient Shinera. C’est avec cette nouvelle identité artistique qu’il retourne à Paris.
Chloé Tournoux
Née à Toulouse, Chloé Tournoux part ensuite s’installer à Paris où elle obtient un Dnsep aux Beaux-Arts en 2014. Après plusieurs séjours à l’étranger, notamment aux États-Unis où elle effectue une résidence, elle navigue aujourd’hui entre Paris et Bagnolet où elle a cofondé le collectif Blob. Sa pratique pluridisciplinaire - photographie, micro édition, sérigraphie, installation, céramique - est teintée d’un goût avéré pour la figure de l’ovni.
Elsa Varin - Strasbourg
Durant la journée, Elsa Varin est graphiste au sein du collectif Terrains vagues, cofondé en 2014 avec deux camarades rencontrées à la Haute école des arts du Rhin (Strasbourg) : c’est depuis cette date qu’elle profite de l’exaltation de la création collective. Le soir, elle remplit des cases à l’encre, penchée sur sa planche à dessin, afin de reconstituer des souvenirs plus ou moins lointains au travers d’images plus ou moins fidèles à la réalité des faits. Hypnotisée par le motif de son pull-over, fascinée par les gravures d’un vieux bouquin d’anatomie, inspirée par les cadrages de certains films, elle nourrit sa pratique de tout ce qui passe sous son nez.
Hoel Von Helvet - Vitré
Hoel Mocé alias Hoel Von Helvet pratique depuis huit ans la gravure et l'illustration. Il est diplômé en 2017 de L'Esa 75 Bruxelles. Il dépeint dans ses œuvres un univers onirique renforcé par une végétation exubérante dans laquelle les personnages sont en proie à d'inexplicables puissances. Ses illustrations regorgent de symboles et d'allégories tout droit issus de la tradition occulte. Des visions apocalyptiques d'angoisse et d'épouvante dignes des plus noires représentations médiévales y abondent. Famines, pestes et guerres, tous les maux de l'humanité y sont figurés. Comme précipité dans les ténèbres infernales, l'homme revêt alors une apparence de bête, hantant de sa présence les sombres forêts.